mardi 22 février 2011

Tes premiers jours à la maison

  Quel joie de savourer ensemble les premiers jours à la maison.  Bébé est toujours formidable, malgré que maman trouve qu'elle dort trop.  Difficile pour elle le décalage.  Par contre, ses nuits sont calmes et complètes.  Elle se lève vers les 6:30h du matin durant les premiers jours et elle fait deux gros dodos (matin et après-midi).  Deux jours après notre arrivée, nous faisons la première sortie.  On va au centre d'achat acheté des bottines.  Elle a tellement les pieds minuscules.  Une seule paire de disponible dans sa grandeur.  On a dinc pas le choix.  Mais bébé n'aime pas que la dame lui touche les pieds.  Elle regarde les gens, accepte que les gens la regarde et lui parle, mais malheur à celui qui la touche!!!!  C'est toujours une petite fille agréable et nous sommes heureux d'être enfin réuni.  Elle semble à l'aise à la maison et elle est de plus en plus enjouée.  On joue ensemble et la bonne humeur est de mise.  Ce sont de tendres et merveilleux moments.  On a même la chance de garder sa cousine 2 jours avec nous et Maé-Lyn semble beaucoup apprécier sa présence.

mardi 15 février 2011

En route pour ta nouvelle vie

Après quelques jours merveilleux passés avec notre fille à s'apprivoiser mutuellement, nous nous préparons pour le retour à la maison.  Nous avons passé de formidable séjour dans ce pays magnifique.  Les gens là-bas sont formidables et nous gardons des souvenirs magnifiques de ce séjour.  Donc, le jour du départ, nous décidons d'arriver très tôt à l'aéroport.  Maman est très stressée car elle se dit qu'après tant d'imprévu, elle aura l'esprit en paix rendu au Canada.  Donc nous enregistrons les bagages, et nous apprêtons à passer aux vérifications.  Nous montrons les papiers qui nous autorisent à voyager avec l'enfant, les passeports et tout.  Là, mon coeur se serre.  C'est la première fois de ce séjour qu'un Philippin m'apparait aussi antipathique.  Il nous regarde intensément, mon mari, moi, le bébé, regarde les papiers, nous regarde encore, les papiers encore.  Je sens presque les larmes me monter aux yeux.  Finalement, il estampe les passeports et nous remets le tout.  Ouf!!! quel soulagement.  Nous allons nous asseoir en attendant patiemment.  C'est fou comme il y a sécurité là-bas.  On doit passe et repasser plusieurs fois à différentes barrières de sécurité.  Même avant d'embarquer dans l'avion on nous inspecte encore.  Donc après quelques heures, nous décollons.  Adieu pays si merveilleux.  J,espère avoir la chance de revenir ici un jour et le faire connaître à ma fille.  Adieu pays qui m'a permis de réaliser le plus merveilleux de mes rêves, celui d'être une maman.  Maintenant, ce pays a une partie de mon coeur qui l'habite. 

                Notre fille fait cela comme une pro.  On dirait qu'elle a voyagé bien souvent.  Aucun pleurs au décollage.  Elle est calme tout le long du vol.  Elle est même plus patiente que maman je crois, car 13 heures de vol consécutif, c'est long (surtout que maman est parti des Philippines avec le nerf ciatique coincé).  Maé-Lyn observe avec intérêt tous les faits et gestes des agents de bord.  C'est un merveilleux bébé.  Après de longues heures, enfin, nous entendons parler en français.  Bienvenu à Vancouver!!!  Enfin chez soi.  être si loin et se sentir si proche de chez soi car nous sommes au Canada.  Nous débarquons, et devons se diriger vers le bureau d'immigration.  Un gentil Monsieur nous recoit et nous parle en Français (Dieu merci).  Il nous aide en traduisant ce que l'agent d'immigration nous dit.  Malheur, les photos que les gens nous ont remis aux Philippines ne conviennent pas. On demande une prise de photo de la petite.  Dans un local, on met une chaise haute sur un banc et on asseoit Maé dedans.  La crise de larmes.  Elle me tends les bras en pleurant et me suppliant du regard de la prendre dans mes bras.  Après  plusieurs tentatives, on me dit qu'on a une photo potable.  Mon mari s'occupe de signer les papiers pendant que je console bébé.  Nous allons ensuite récupérer les bagages et passer à la douane.  Ah!!!!  Les douaniers sont en moyens d pressions, donc on nous demande seulement de remettre lepapier remplis dans l'avion et nous sommes invités à passer tout droit.  Nous allons donc réenregistrer les bagages avant d'aller manger une bouchée et tenter de se reposer un peu, car nous avons 6 heures d'attente avant le prochain vol.  Après avoir mangé, nous trouvons un coin tranquille où Maé-Lyn et papa réussisent à dormir un peu.  Maman veille sur bébé.  Finalement, nous repartons en direction de Montréal.  L'énervement commence.  Nous approchons de chez nous.  en arrivant il pleut sans bon sens.  Mais pas de temps à perdre, nous devons attraper notre vol pour Bagotville.  Nous avons tout juste le temps de changer Maé-Lyn de couche et nous repartons vers chez-nous où parents et amis nous attentent.  Dans le cour trajet montréal-Bagotville, maman commence à être malade.  Nausée, étourdissments sont de la partie.  Les stress qui tombe possiblement.  Finalement, nous arrivons.  Mais oups....que se passe-t-il?  l'avion reprends de l,altitude.  On nous annonce que le pilote est pas certain de pouvoir atterrir car il y a trop de brume.  Il survole et tente une deuxièmeessais.  Maman et papa regarde par le hublot et on se reconnait.  Nous reconnaissons les batiment et les rues.  Mais le pilote lui dit qu'il n'est pas certain.  On retourne donc à Montréal......Maman pleure tandis que papa sens la colère l'envahir. être si près de chez soi et retourner à Montréal......
             à Montréal, on doit récupérer les bagages et les réenregistrer pour le vol de 16:30h.  Malheur, la dame nous demande d'enlever des bagages car les valises accusent un surpoids.  Maman malade n'est pas très patiente et commence à discuter avec la dame qui ne veut rien entendre.  Maman commence vraiment à s'impatienter.  Nous sommes partis des Philippines, à l'autre bout de la planète, avons passer à Vancouver sans problème avec nos bagages et voilà qu'à Montréal, on nous donne du fil à retorde.  Après quelques discussions, la dame finit par laisser passer les bagages.  maman cherche un coin pour se reposer car elle est mal en point.  On dîner, mais maman avale presque rien.  Finalement, aprèsune autre attente de près de 5 heures, on redécolle pour Bagotville.  Et cette fois, hourra, on atterrit!!!!!  Grand-parents, marraine de Maé-Lyn, tante Marie-Eve, Éric et cousine Chloé sont là avec des oncles et tanytes proches de papa et maman.  La petite princesse est acueilli de belle façon.  On ne se fait pas prier pour rentrer à la maison ou quelque personnes nous suivent.  Cadeaux, fleurs, ballons sont au rendez-vous.   Mais.....comme il est bon de rentrer chez soi.  Notre visite, bien respectueuse, quitte après quelques minutes afin de nous laisser se reposer.  Bébé, à notre grande surprise dormira à poings fermés toute la nuit dans son lit avec seulement 3 réveils de courtes durée.  Enfin, nous formons maintenant une famille!!!

lundi 7 février 2011

La plus merveilleuse des rencontres


Lundi matin, il fait sombre encore dehors, il est environ 4:30h lorsque nous quittons l'hôtel en direction de l'aéroport.  J'ai les papillons dans le ventre et une grosse boule dans la gorge.  J'essaie de rester calme, mais je suis vraiment stressée.  À un feu de circulation, un jeune garçon cogne à ma fenêtre réclamant de l'argent.  J'ai envie de pleurer de le voir, ainsi que ces gens qui dorment dans la rue.  Disons que ça remet les valeurs à la bonne place.  Nous arrivons à l'aéroport, allons nous enregistrer et attendons impatiemment notre départ.  Ça y est, nous décollons vers Legaspi, où une petite fille nous attend.  Arrivé là-bas, nous descendons de l'avion directement sur la piste (c'est un minuscule aéroport).  Ouf!!!  Il fait une de ces chaleurs avec le soleil qui plombe et en debarquant de l'avion, le paysage est splendide:  Le volcan Mayon est  à nos pieds.  Nous récupérons les bagages et suivons le reste des gens pour sortir de l'aéroport.  Une dame tient une pancarte avec nos noms dessus.  Ça y est, c'est la travailleuse sociale de l'orphelinat.  Elle nous conduit a l'hôtel pour déposer les bagages et se rafraichir si désiré,  mais nous sommes trop énervés et étions prêt à ne pas faire escale.  Mais comme il fait très chaud, nous prenons le temps de se rafraichir avec une débarbouillette d'eau froide.  Nous repartons ensuite vers l'orphelinat.  Que de tristesse nous habite de voir la pauvreté de si près.  Les larmes ne sont pas loin.  C'est pauvre et nous sommes témoin du dernier éruption du volcan car nous passons là ou il a detruit un quartier en 2006.  La route semble longue.  Finalement, nous arrivons à l'orphelinat.  Le coeur me vire a 100 miles à l'heure.  On entend pleurer.  La bâtisse manque de peinture, semble pas très riche, mais bon, nous sommes ici pour une raison particulière.  Nous entrons, c'est très propre.  On nous fait attendre quelques minutes et nous sommes invite à monter a l'étage.  Nous entrons dans une pièce où des enfants s'amusent et des nounous en prennent bien soin.  Dans un petit lit, une merveilleuse petite fille dort:  c'est la notre.  Nous la regardons dormir.  Je la caresse, la regarde dormir paisiblement.  Finalement, une nounou vient la reveiller.  Elle est là, nous regarde à travers les barreaux de son lit.  Elle semble savoir qui nous sommes.  Elle nous regarde le coeur gros, mais ne pleure pas.  Je lui parle tout doucement.  Elle nous regarde, mais ne dit rien, ne pleure pas.  Je lui présente quelques jouets, un toutou, une poupée.  Elle les regarde mais ne semble pas certaine de vouloir les prendre.  Nous sommes si près d'elle et nous n'osons pas la prendre.  Finalement, une nounou la prends dans ses bras et nous la présente.  Mais elle ne veut pas venir.  Nous n'insistons pas.  La TS nous amène à la salle à manger et on nous offre un repas (enfin nous croyons que c'était un repas, mais nous aurons celui-ci plus tard).  Ceci n' était qu'un lunch, mais tellement copieux.  Pendant que nous mangeons, un gentil Monsieur se joint à nous et discute avec Dany.  Les nounous arrivent tranquillement avec les enfants dans une salle et nous sommes invités à les rejoindre.  On nous donne enfin notre fille dans nos bras et le gentil Monsieur  était en fait un prêtre.  On fait une cérémonie pour  Maé-Lyn et nous.  Plus tard, on nous reprend Maé-Lyn et nous allons diner.  Nous revenons et là, on nous laisse seuls dans la salle  avec la petite.  On apprend à s'apprivoiser.  Elle sourit pour la première fois, elle donne des bisous au toutou, nous regarde, se colle a son papa et  s'endors même sur lui.  De merveilleux moments rêvés depuis tellement longtemps.  Puis, sa nounou vient nous voir, nous donne de l'info sur elle, nous remet une photo d'elle, un cadeau, un biberon, un pyjama et nous sommes non loin de départ de l'orphelinat.  Finalement, la TS vient nous reconduire à l'hôtel avec bébé en prenant soin d'arrêter au drug store acheter lait et eau embouteillée.  A l'hôtel, notre merveilleuse petite fille s'endors contre moi.  Le reste de la journée, nous l'admirons, la comtemplons.  Enfin, elle est là, bien réelle, avec nous.  C'est la plus belle et la plus merveilleuse des petites filles de la terre.  Merci à Dieu d'avoir mis cette enfant sur notre route

vendredi 4 février 2011

Notre départ pour les Philippines

Le 4 juillet 2008 à 4:00 AM, nous quittons pour l'aéroport de Bagotville.  J'ai le coeur serré et je suis anxieuse.  Mes beaux-parents sont venus nous reconduire et des membres de la famille à mon mari vienne nous dire bon voyage.  Nous embarquons dans l,avion, je suis nerveuse, c'est mon baptême de l'air.  Juste avant de quitter la piste, j'aperçois mes parents qui sont hélas arrivés trop juste pour nous voir.  L'émotion est à son comble.  Nous arrivons à Montréal où nous devrons attendre 10 heures avant le vol en direction de Vancouver.  Ma soeur, mon beau-frère et notre filieule Chloé, qui sont de passage à Montréal, viennent nous tenir compagnie un petit bout de temps.  Nous les quittons encore une fois avec émotion avant de passer les barrières de sécurité.  Nous attendons à l'endoit inscrit sur notre carte d'embarquement.  Mais nous ne sommes qui nous deux et un jeune homme asiatique à attendre.  5 minutes avant le départ, on est encore seul.  Mon mari va voir un employé pour voir ce qui se passe et on nous explique que l'embarquement se fait à un autre endroit.  On annonce à l'intercom qu'il ne reste que 5 minutes avant le départ.  On court pour ne pas rater notre vol.  Ouf!!!  Nous embarquons enfin dans l'avion.  Le vol sera éprouvant pour moi.  Il y a des orages et on se fait vraiment brasser.  Même les agents de bord n'ont pas l'air de trouver cela drôle.  Nous arrivons enfin à Vancouver.  Immédiatement, nous allons chercher les cartes d'embarquement mais la file au guichet est immense.  On nous dit après 20 minutes  que lorsque nos bagages sont déjà enregistré, on doit faire une autre file.  5 minutes plus tard, nous pouvons avaler une bouchée et relaxer, il nous reste 2 hres et demi avant le vol vers Manille.  Je ne réussis pas à avaler grand chose.  Rendu à l'endroit ou l'embarquement se fera, je  m'aperçois que j'ai les pieds très enflés.  D'un coup, je me mets à pleurer.  Je suis émotive, il nous reste un vol de 13 heures à faire et je me vois les pieds enflés comme cela.  Je m'imagine toutes sortes de scénario:  fairee une flébite, me ramasser à l'hôpital à l'étranger, etc....  Mon mari tente de me rassurer, mais rien à faire.  Je ne veux plus partir, moi qui avait tellement hâte d'aller là-bas.  Nous embarquons finalement dans l'avion pour un vol de 13 heures.  Oh lala....c,est long, mais je suis tellement fatiguée que je parviens à dormir une partie du vol.  Et puis, on nous annonce qu'on sera arrivé à Manille dans quelques minutes.  Nous sommes comme des enfants, regardant par le hublot.  Il fait nuit, mais nous voyons la lumière de la ville.  Nous sommes émerveillés.  Nous atterrisons et débarquons en même temps qu'un autre avion.  Ouf!!!!  ça fait du monde en même temps cela.  La file pour faire estampé nos passeport est très très longue et mes jambes, tellement enflées que j'ai de la misère à descendre les escaliers et je ne suis pas capable de remettre mes chaussures comme il faut.  Un autre stress pour moi:  la langue.  à partir de là, tout n'a plus de sens pour moi car je suis nullement bilingue.  Donc après plusieurs minutes, nous sommes ''officiellement'' entré aux Philippines.  Récupération de bagage:  oh lala...on a de la difficulté à se faire une place pour voir les bagages passer.  Mon chum y parviens en aidant un Philippins à ramasser ses boîtes et bagages.  Les bagages ramasser, on va au bureau de change et ensuite se prendre un taxi.  Mon mari donne un pourboires au gentil garçon qui a apporter nos bagages au taxi.  Il était au petit soin.  Pas mêlant, s'il avait pu, il aurait pris mon chum dans ses bras pour l'embarquer.  Plus tard, nous comprendrons pourquoi.  Il communique quelque mot au chauffeur de taxi qui lui veut notre itinéraire du lendemain pour venir nous chercher à l'hotel.  On nous avait dit que les Philippins étaient accueillants, mais là, c'est vraiment spécial.  Rendu à l'hotel, mon chum comprend pourquoi.  Il a donné 20$ américain en pourboire au lieu des pesos.  C'est cela quand on traine trop de devises différentes à la fois dans le même porte-feuille.  En arrivant à notre chambre, une bonne douche s'impose et nous branchins l'ordi pour écrire à nos famille.  Mais nous avons la chance de discuter avec mes parents par webcam.  Nous tentons de dormir, masi nous sommes trop énervés.  Nous allons donc à la piscine avant de tenter de se reposer.  Un petit dodo en début d'après-midi, un bon souper avant de dormir tôt puisque le lendemain, nous partons aux petites heures du matin pour Legaspi, où notre fille nous attend.

mercredi 2 février 2011

Notre histoire


Tout à commencer en 2006. Après de multiples essais pour avoir des enfants et 3 ans de suivi en fertilité, nous avons décidés de nous tourner vers l'adoption internationale. En fouillant sur internet, nous avons eu un coup de coeur pour les enfants des Philippines. C'est là que notre projet a commencé à prendre forme. Drôle de coincidences, quelques jours après ce coup de coeur, nous avons fait la rencontre d'une maman et ses 2 enfants philippins. Mon mari l'a abordé et on a su qu'effectivement, ses enfants étaient d'origine Philippines. Par la suite, cette merveilleuse personne nous a transmis l'information désirée et nos démarches ont commencé. Cette personne nous a acccompagné tous le long de nos démarches, car elle était notre personne-ressource.
En février 2006, nous nous sommes inscrit officiellement avec l'agence Formons une Famille. En juillet, notre dossier était complété et envoyé par traduction au bureau de Formons une famille. Notre aventure était donc commencée. Puis en novembre 2007, nous recevons un appel de notre personne-ressource pour nous demander si nous serons à la maison après le souper car elle prévoyait venir nous voir. Elle nous a simulé qu'on avait à remplir un nouveau formulaire. Nous l'avons donc attendu vers les 18:30h. À son arrivé, elle tenait effectivement une enveloppe dans ses mains. Encore de la paperasse..... mais finalement, elle en a sorti une merveilleuse photo avec une magnifique petite fille vêtue de rose. Elle était venue nous présenter notre fille.... Que d'émotion nous avons vécu. Les larmes de joie étaient au rendez-vous. Je ne savais plus du tout ce que je faisais. On s'est ''garoché'' sur le téléphone pour demander à nos parents de venir à la maison le plus rapidement possible. On a ensuite discuter avec notre personne-ressource. Mais ne me demander pas ce que l'on s'est dit, je ne m'en souviens plus tellement j'étais énervée. Le reste de la soirée a été forte en émotions. Nos parents étaient heureux de mettre un visage sur leur future petite fille et nous, nous avons fait un milliers de téléphone pour transmettre la bonne nouvelle. La nuit fût difficile pour moi car j'étais trop énervée. Je me suis levée plusieurs fois et à chacun de mes réveils, j'allais voir au salon si la photo était bien là afin de me convaincre que je n'avais pas rêvé.

Par la suite, nous étions en mode attente vers le voyage. Nous étions supposé recevoir un appel vers la fin mars, tout début d'avril. Pour faire passer le temps, après les fêtes, nous avons décorés la chambre. En mars, on a commencé à rassembler tranquillement ce que nous aurions besoin pour les bagages. Mais le téléphone ne sonnait toujours pas. Après quelques contacts avec ma personne-ressource, on avait toujours pas de date de départ. Le 7 avril, elle s'annonce pour venir nous voir. Quelle déception. Notre départ est retardé de possiblement 3 mois. L'enfant n'avait pas été enregistré à l'état civil, donc impossible de lui procurer passeport et visa tant et aussi longtemps que les autorités n'obtenaient pas le certificat de l'état civil. De plus, au médical de l'ambassade, le médecin a demandé des ests supplémentaires de sa tête, car selon lui, elle était plus petite que la normale. Que de déception, de rage, d'angoisse ce sont installées. Notre personne-ressource ainsi que les gens du bureau de Formons une famille ont été d'un grand soutien pour nous. Ils nous ont tenu au courant de la moindre petite information sur notre dossier, ils ont travaillé fort pour nous. Mais malgré ce fait, nous avons trouvé l'expérience plutôt difficile. Et puis un vendredi de juin (le 27 plus exactement), notre personne-ressource nous a réveillé avec un beau téléphone. Ce téléphone qui nous annoncait notre grand départ vers cette petite puce tant désirée. La fête était au rendez-vous. Mon mari, normalement de nature assez calme n'a pas tenu en place de la semaine. Une semaine plus tard, le 4 juillet, nous partions vers ce magnifique pays: Les Philippines.

Bienvenue

Bonjour à vous et bienvenue sur ce blog.
Je me nomme Isabelle et mon mari se nomme Dany. Nous sommes les heureux parents d'une merveilleuse petite fille des Philippines: Maé-Lyn. Contrairement à plusieurs autre couples adoptants, je n'ai pas créer de blogs lors de nos démarches, ni durant notre attente. Mais je consulte depuis quelques mois déjà de plus en plus de blog de parents adoptants. Au début, je me suis dit qu'il était bien tard pour créer un blog et je me suis mise ensuite à réfléchir. Après réflexion, je me suis dite qu'il n'était jamais trop tard. Il peut être bénéfique pour moi de partager notre vécu avec d'autres couples et il peut être aidant ou donner espoir à d'autres de lire notre histoire. Donc bienvenu à vous et n'hésitez pas à me donner vos commentaires.