vendredi 4 février 2011

Notre départ pour les Philippines

Le 4 juillet 2008 à 4:00 AM, nous quittons pour l'aéroport de Bagotville.  J'ai le coeur serré et je suis anxieuse.  Mes beaux-parents sont venus nous reconduire et des membres de la famille à mon mari vienne nous dire bon voyage.  Nous embarquons dans l,avion, je suis nerveuse, c'est mon baptême de l'air.  Juste avant de quitter la piste, j'aperçois mes parents qui sont hélas arrivés trop juste pour nous voir.  L'émotion est à son comble.  Nous arrivons à Montréal où nous devrons attendre 10 heures avant le vol en direction de Vancouver.  Ma soeur, mon beau-frère et notre filieule Chloé, qui sont de passage à Montréal, viennent nous tenir compagnie un petit bout de temps.  Nous les quittons encore une fois avec émotion avant de passer les barrières de sécurité.  Nous attendons à l'endoit inscrit sur notre carte d'embarquement.  Mais nous ne sommes qui nous deux et un jeune homme asiatique à attendre.  5 minutes avant le départ, on est encore seul.  Mon mari va voir un employé pour voir ce qui se passe et on nous explique que l'embarquement se fait à un autre endroit.  On annonce à l'intercom qu'il ne reste que 5 minutes avant le départ.  On court pour ne pas rater notre vol.  Ouf!!!  Nous embarquons enfin dans l'avion.  Le vol sera éprouvant pour moi.  Il y a des orages et on se fait vraiment brasser.  Même les agents de bord n'ont pas l'air de trouver cela drôle.  Nous arrivons enfin à Vancouver.  Immédiatement, nous allons chercher les cartes d'embarquement mais la file au guichet est immense.  On nous dit après 20 minutes  que lorsque nos bagages sont déjà enregistré, on doit faire une autre file.  5 minutes plus tard, nous pouvons avaler une bouchée et relaxer, il nous reste 2 hres et demi avant le vol vers Manille.  Je ne réussis pas à avaler grand chose.  Rendu à l'endroit ou l'embarquement se fera, je  m'aperçois que j'ai les pieds très enflés.  D'un coup, je me mets à pleurer.  Je suis émotive, il nous reste un vol de 13 heures à faire et je me vois les pieds enflés comme cela.  Je m'imagine toutes sortes de scénario:  fairee une flébite, me ramasser à l'hôpital à l'étranger, etc....  Mon mari tente de me rassurer, mais rien à faire.  Je ne veux plus partir, moi qui avait tellement hâte d'aller là-bas.  Nous embarquons finalement dans l'avion pour un vol de 13 heures.  Oh lala....c,est long, mais je suis tellement fatiguée que je parviens à dormir une partie du vol.  Et puis, on nous annonce qu'on sera arrivé à Manille dans quelques minutes.  Nous sommes comme des enfants, regardant par le hublot.  Il fait nuit, mais nous voyons la lumière de la ville.  Nous sommes émerveillés.  Nous atterrisons et débarquons en même temps qu'un autre avion.  Ouf!!!!  ça fait du monde en même temps cela.  La file pour faire estampé nos passeport est très très longue et mes jambes, tellement enflées que j'ai de la misère à descendre les escaliers et je ne suis pas capable de remettre mes chaussures comme il faut.  Un autre stress pour moi:  la langue.  à partir de là, tout n'a plus de sens pour moi car je suis nullement bilingue.  Donc après plusieurs minutes, nous sommes ''officiellement'' entré aux Philippines.  Récupération de bagage:  oh lala...on a de la difficulté à se faire une place pour voir les bagages passer.  Mon chum y parviens en aidant un Philippins à ramasser ses boîtes et bagages.  Les bagages ramasser, on va au bureau de change et ensuite se prendre un taxi.  Mon mari donne un pourboires au gentil garçon qui a apporter nos bagages au taxi.  Il était au petit soin.  Pas mêlant, s'il avait pu, il aurait pris mon chum dans ses bras pour l'embarquer.  Plus tard, nous comprendrons pourquoi.  Il communique quelque mot au chauffeur de taxi qui lui veut notre itinéraire du lendemain pour venir nous chercher à l'hotel.  On nous avait dit que les Philippins étaient accueillants, mais là, c'est vraiment spécial.  Rendu à l'hotel, mon chum comprend pourquoi.  Il a donné 20$ américain en pourboire au lieu des pesos.  C'est cela quand on traine trop de devises différentes à la fois dans le même porte-feuille.  En arrivant à notre chambre, une bonne douche s'impose et nous branchins l'ordi pour écrire à nos famille.  Mais nous avons la chance de discuter avec mes parents par webcam.  Nous tentons de dormir, masi nous sommes trop énervés.  Nous allons donc à la piscine avant de tenter de se reposer.  Un petit dodo en début d'après-midi, un bon souper avant de dormir tôt puisque le lendemain, nous partons aux petites heures du matin pour Legaspi, où notre fille nous attend.

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