lundi 7 février 2011

La plus merveilleuse des rencontres


Lundi matin, il fait sombre encore dehors, il est environ 4:30h lorsque nous quittons l'hôtel en direction de l'aéroport.  J'ai les papillons dans le ventre et une grosse boule dans la gorge.  J'essaie de rester calme, mais je suis vraiment stressée.  À un feu de circulation, un jeune garçon cogne à ma fenêtre réclamant de l'argent.  J'ai envie de pleurer de le voir, ainsi que ces gens qui dorment dans la rue.  Disons que ça remet les valeurs à la bonne place.  Nous arrivons à l'aéroport, allons nous enregistrer et attendons impatiemment notre départ.  Ça y est, nous décollons vers Legaspi, où une petite fille nous attend.  Arrivé là-bas, nous descendons de l'avion directement sur la piste (c'est un minuscule aéroport).  Ouf!!!  Il fait une de ces chaleurs avec le soleil qui plombe et en debarquant de l'avion, le paysage est splendide:  Le volcan Mayon est  à nos pieds.  Nous récupérons les bagages et suivons le reste des gens pour sortir de l'aéroport.  Une dame tient une pancarte avec nos noms dessus.  Ça y est, c'est la travailleuse sociale de l'orphelinat.  Elle nous conduit a l'hôtel pour déposer les bagages et se rafraichir si désiré,  mais nous sommes trop énervés et étions prêt à ne pas faire escale.  Mais comme il fait très chaud, nous prenons le temps de se rafraichir avec une débarbouillette d'eau froide.  Nous repartons ensuite vers l'orphelinat.  Que de tristesse nous habite de voir la pauvreté de si près.  Les larmes ne sont pas loin.  C'est pauvre et nous sommes témoin du dernier éruption du volcan car nous passons là ou il a detruit un quartier en 2006.  La route semble longue.  Finalement, nous arrivons à l'orphelinat.  Le coeur me vire a 100 miles à l'heure.  On entend pleurer.  La bâtisse manque de peinture, semble pas très riche, mais bon, nous sommes ici pour une raison particulière.  Nous entrons, c'est très propre.  On nous fait attendre quelques minutes et nous sommes invite à monter a l'étage.  Nous entrons dans une pièce où des enfants s'amusent et des nounous en prennent bien soin.  Dans un petit lit, une merveilleuse petite fille dort:  c'est la notre.  Nous la regardons dormir.  Je la caresse, la regarde dormir paisiblement.  Finalement, une nounou vient la reveiller.  Elle est là, nous regarde à travers les barreaux de son lit.  Elle semble savoir qui nous sommes.  Elle nous regarde le coeur gros, mais ne pleure pas.  Je lui parle tout doucement.  Elle nous regarde, mais ne dit rien, ne pleure pas.  Je lui présente quelques jouets, un toutou, une poupée.  Elle les regarde mais ne semble pas certaine de vouloir les prendre.  Nous sommes si près d'elle et nous n'osons pas la prendre.  Finalement, une nounou la prends dans ses bras et nous la présente.  Mais elle ne veut pas venir.  Nous n'insistons pas.  La TS nous amène à la salle à manger et on nous offre un repas (enfin nous croyons que c'était un repas, mais nous aurons celui-ci plus tard).  Ceci n' était qu'un lunch, mais tellement copieux.  Pendant que nous mangeons, un gentil Monsieur se joint à nous et discute avec Dany.  Les nounous arrivent tranquillement avec les enfants dans une salle et nous sommes invités à les rejoindre.  On nous donne enfin notre fille dans nos bras et le gentil Monsieur  était en fait un prêtre.  On fait une cérémonie pour  Maé-Lyn et nous.  Plus tard, on nous reprend Maé-Lyn et nous allons diner.  Nous revenons et là, on nous laisse seuls dans la salle  avec la petite.  On apprend à s'apprivoiser.  Elle sourit pour la première fois, elle donne des bisous au toutou, nous regarde, se colle a son papa et  s'endors même sur lui.  De merveilleux moments rêvés depuis tellement longtemps.  Puis, sa nounou vient nous voir, nous donne de l'info sur elle, nous remet une photo d'elle, un cadeau, un biberon, un pyjama et nous sommes non loin de départ de l'orphelinat.  Finalement, la TS vient nous reconduire à l'hôtel avec bébé en prenant soin d'arrêter au drug store acheter lait et eau embouteillée.  A l'hôtel, notre merveilleuse petite fille s'endors contre moi.  Le reste de la journée, nous l'admirons, la comtemplons.  Enfin, elle est là, bien réelle, avec nous.  C'est la plus belle et la plus merveilleuse des petites filles de la terre.  Merci à Dieu d'avoir mis cette enfant sur notre route

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